Georges Guynemer est né le 24 décembre 1894 dans le 16ème arrondissement de Paris. Il est mort au combat le à Poelkapelle en Belgique.
Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate en 1914, Georges Guynemer veut s’engager mais il est déclaré inapte. Par sa persévérance, il va néanmoins réussir à intégrer l’armée de l’air puis à devenir pilote.
Son analyse fine du pilotage et du tir permet de donner des conseils forts utiles aux constructeurs pour l’amélioration des avions et leur armement.
En vol Georges Guynemer se montre rapidement aussi habile que précis, audacieux et redoutable pour l’ennemi, il ne lâche pas prise au combats et sa ténacité lui donne l’avantage pour la victoire.
Ses exploits, observés par ses compagnons de vol de l’escadrille des cigognes, sont rapidement rapportés par les journaux et les gazettes, ils font le tour de la France, mais c’est aussi et surtout dans les tranchées que ses exploits ont un énorme retentissement : ils exaltent alors le courage et l’enthousiasme des hommes du front, les poilus.
Auteur de cinquante-trois victoires homologuées, Georges Guynemer survit plusieurs fois après que son avion a été abattu. Cependant, il sait qu’il n’est pas invincible. Le 11 septembre 1917, il s’envole de la commune de Saint-Pol-Sur-Mer, en direction de la Belgique. Il ne reviendra pas de sa mission, il est mortellement touché à bord de son avion le Vieux Charles qui s’écrase entre les lignes de front avant d’être pulvérisé par une pluie d’obus.
Ainsi, on ne retrouvera pas son corps, faute de pouvoir lui rendre des funérailles nationales, on inscrira sa devise, symbole de résilience et de persévérance, dans le marbre du Panthéon :